Le monde associatif permet à chaque citoyen, individu lorsqu’il le souhaite de faire progresser, évoluer la société.
Le porteur de projet créant une association, devenant bénévole par son dévouement contribue à la société. Il ne reste pas seul et son engagement peut sensibiliser, inciter plusieurs personnes à s’engager pour les autres. Il contribue à la vie en collectivité et au travail en équipe.
De l’idée d’une personne va naître un projet engageant d’autres personnes.
Aujourd’hui, il est nécessaire de valoriser ces parcours personnels et d’aider à mobiliser les compétences de chacun.
Il s’agit donc de faire extrêmement attention à ce que ce monde associatif, si productif en valeur et en réflexion concernant l’évolution de la société depuis 1901, ne disparaisse pas au nom de l’économie et de l’emploi.
Oui la loi de 2014 concernant l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) apporte beaucoup aux entreprises « sociales », mais nous devons faire attention à ne pas oublier la loi 1901 et tout l’apport bénévole.
Aussi serait-il judicieux de soutenir, notamment par la formation et l’accompagnement, les bénévoles. Ces bénévoles qui pourraient améliorer leurs compétences par de la formation ne sont pas soutenus car France Compétence, par exemple, considère que les formations qui leur sont proposées ne sont pas PROFESSIONNELLES (même le CFGA, certificat de formation à la gestion associative, créé par le ministère jeunesse et sports en 2008 est non éligible au CPF).
Il semble donc absolument nécessaire de faire évoluer les textes concernant la formation et ne pas penser que seule la formation dite PROFESSIONNELLE apporte à l’être humain.
Revenons à une juste raison et faisons en sorte que le CPF puisse être utilisé (à réfléchir, en moitié en tiers …) aussi pour améliorer les compétences de chacun utiles à la société.
Rédactrice : Suzel CHASSEFEIRE, Membre du Bureau de la Chambre des associations.